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vendredi 22 mars 2013

Rhume des foins, une épidémie ?


L’allergie aux pollens n’est pas nouvelle. Déjà au 5ème siècle avant notre ère, Hippocrate avait déjà identifié l’apparition d’affections saisonnières comme le coryza au printemps. Des allergiques, il y en a donc toujours eu, mais ce qui est nouveau, c’est l’intensité du phénomène. On estime aujourd’hui qu’un quart des Français souffrent de cette affection.
Difficile dans ces conditions de ne pas admettre qu’il s’agit d’un grave problème de santé publique. Et il apparaît clairement que la médecine allopathique n’a pas grand chose à proposer pour le résoudre. Ici encore, c’est l’approche médicale du problème qu’il faut changer. Traiter le symptôme soulage peut-être, mais ne sert à rien, le prévenir est plus efficace. La pharmacopée naturelle est pleine de remèdes préventifs, mais peu de praticiens les connaissent et en général, on préfère vous vendre de la Ventoline…

Giboulées de pollens, allergies exponentielles
Pour une personne sur deux, l’arrivée du printemps, c’est le début des ennuis : éternuements, larmoiements, nez qui coule, gêne respiratoire, maux de tête… Les giboulées de pollens entraînent une explosion d’allergies respiratoires.
Ces allergies exponentielles se déclinent sur tous les tons et à intensité variable : rhinite allergique (rhume des foins), conjonctivite, dermite des prés, diminution de l’odorat, perte du goût, asthme, prurit… On voit même apparaître maintenant des allergies croisées : l’intolérance au pollen entraîne une intolérance alimentaire aux fruits et légumes. Cas les plus fréquents : allergies aux pommes, aux kiwis, au céleri.
Des milliards de milliards de « spermatozoïdes » volants
Ce qui est troublant, c’est que chaque année, nous sommes de plus en plus nombreux à souffrir quand les « spermatozoïdes » des plantes se mettent en quête « d’ovules » (le pistil). Depuis les années 80, la proportion de Français touchés par ce mal saisonnier a plus que doublé.
Et ce n’est qu’un début car le pic ne sera atteint qu’à la mi-avril : en cette période, on peut être confronté certains jours à plus de 10 millions de grains de pollen à la fois !
Le changement climatique aggrave les allergies
En plus, la période des pollens s’allonge avec le changement climatique. Comme cette année, elle a débuté dès la fin de l’hiver, dans un fort redoux entre deux épisodes de neige improbables.  Les premières alertes ont été lancées dès la mi-février. Il ne s’agit pourtant là que de la saison des arbres.
S’ensuivront la saison des graminées puis celle, dans l’été, des herbacées. Le tout se termine de plus en plus tard, en septembre ou octobre.
Ce n’est pas tout : les pollens sont de plus en plus agressifs. Ce qui rend les allergies plus pénibles et plus difficiles à résorber.
Des milliers de kilomètres entre vous et l’allergène
Alors on va vous dire que c’est la faute à la nature. La faute aux arbres et herbacées anémophiles (dont les pollens se diffusent par l’air). Mais n’est-ce pas là une faute de l’homme, qui en plante de plus en plus notamment dans les villes, les résidences ? Les graminées à la mode dans les jardins ne sont pas non plus innocentes. L’homme diffuse sans s’en rendre compte ses propres poisonset l’emploi exclusif et massif de certaines espèces forment de véritables murs de pollens dans notre environnement.
Même la déforestation participe au phénomène en provoquant la prolifération des graminées sur les zones en friche. Or sans doute ne le savez-vous pas mais vous pouvez développer une allergie à un pollen d’arbres qui se trouvent à des milliers de kilomètres de chez vous : on éternue aux pollens d’arganiers du Maroc jusqu’à Montpellier et aux pollens français jusque dans le Sahara !
Ce qui était parfaitement supportable dans un environnement équilibré devient nocif, c’est aussi simple que ça.
Des pollens « mutants »
Mais si le phénomène prend des proportions démesurées avec de plus en plus de pollens impliqués, c’est aussi en raison de la pollution. Les spécialistes les plus honnêtes vous le diront : la pollution de l’air modifie la composition de certains pollens et les rend plus agressifs. C’était un facteur aggravant des allergies, aujourd’hui c’est aussi un facteur de risques.
D’abord, l’augmentation de CO2 pousse les plantes à produire plus de pollens. Il y a 20 ans, par exemple, un pied d’ambroisie produisait 5,5 g de pollens, aujourd’hui il en donne le double.
Ensuite, les particules protéiques des pollens se « collent » aux particules fines, de diesel principalement, ou d’ozone. Ces pollens modifiés, mutants, bapitsés « polluènes », pénètrent plus profondément dans l’arbre bronchique puis dans nos intestins. Ce phénomène explique en grande partie la progression des allergies : on estime qu’une dose de ces pollens mutants provoque les mêmes symptômes que deux doses de pollens normaux.
Endormir vos défenses n’est pas la solution…
Les médecins, allergologues et autres pneumologues, ont toute une série de solutions toutes faites pour soulager ou supprimer ces allergies :
1.    D’abord on vous dira d’évincer les allergènes. Pas simple, sauf à rester enfermé chez soi, ce qui en cette saison est contraire au bon sens.
2.    Ensuite on vous prescrira des antihistaminiques à la pelle. L’histamine est le médiateur chimique impliqué dans la réponse immunitaire provoquant l’allergie. Des médecins n’hésitent pas à en prescrire toute l’année à leurs patients. Il n’y a aucun danger, disent-ils. Sauf que ces médicaments ont une fâcheuse tendance à vous ensuquer et à provoquer des somnolences propices à toutes sortes d’accidents. On les utilise d’ailleurs comme somnifères.
3.    Si le problème dure et gêne trop, vous serez amenés à prendre des corticoïdes locaux, là aussi « sans danger ». On se demande pourquoi il faut éviter de les utiliser plus de 3 mois et pourquoi ils provoquent des croûtes ou des brûlures au nez…
4.    Si vous êtes intraitables, ou si vous préférez le confort, vous pouvez aussi vous faire désensibiliser. La désensibilisation, après identification de ou des allergènes impliqués (un prick test par exemple), se pratique maintenant comme on met une lettre à la poste. Plus de piqûres mais quelques gouttes à avaler ou des comprimés à mettre sous la langue. Ce traitement sublingual doit durer au moins 3 mois et ne protège pas à vie. Il n’est pas non plus sans effets indésirables : démangeaisons, sensation de brûlure des lèvres ou de la bouche, gonflement de la langue, coliques avec diarrhées et même rechutes sérieuses…

Parfois, l’allergie bascule dans l’asthme : vous êtes bons pour la ventoline et la bécotide, qui créent souvent une dépendance à vie…

Tous ces traitements ne font qu’effacer les symptômes en court-circuitant le système immunitaire, en le modifiant, en l’endormant. Mais est-ce bien la solution quand notre corps ne sait plus se défendre ? Non : ces symptômes locaux ne sont que la manifestation d’un profond malaise immunitaire qui se niche jusqu’aux creux de nos intestins et qui appelle d’autres réponses que des pansements de fortune.
Une autre façon d’agir
Le mot allergie dérive du grec « allos » (autre) et de « ergon » (action). C’est donc une « autre façon d’agir » pour le système immunitaire. Une réponse inadaptée, excessive, vis-à-vis d’une substance étrangère (allergène).
Notre réponse immunitaire est à la fois humorale (les anticorps) et cellulaire (les lymphocytes T). Dès le premier contact avec un agent extérieur au Soi, des anticorps spécifiques, les IgE, et des lymphocytes T sont fabriqués pour défendre notre Soi. Lorsque le grain de pollen arrive au niveau de la muqueuse du nez, il libère ses allergènes qui provoquent la production d’anticorps IgE. Lors de cette première rencontre, il ne se produit rien de visible. Mais le système immunitaire commence son travail. C’est la phase de sensibilisation : les IgE se fixent sur certaines cellules, les mastocytes (en majorité situées dans nos intestins) qui sont de vraies grenades pleines de substances dangereuses.
Ces agents gardent en mémoire l’identité de « l’intrus » afin de pouvoir réagir à nouveau en cas de réapparition de celui-ci. Lorsqu’arrive ce nouveau contact, la réaction allergique se produit : ce sont de véritables « mines anti-personnels » qui explosent, libérant plusieurs médiateurs toxiques dont l’histamine qui provoque la réaction inflammatoire allergique.
Ceci étant, on connaît encore mal la mécanique précise qui se met en branle au fil du temps dans les processus allergiques (nos défenses inflammatoires dépendent des très complexes cytokines). Ce que l’on sait mieux, en revanche, c’est qu’il est important de favoriser le contact avec le maximum d’agents exogènes dès le plus jeune âge.
Ce n’est pas un hasard si les allergies constituent une maladie de « riches » : dans les pays pauvres où ce contact permanent existe, elles n’apparaissent quasiment pas.

Comment ne pas devenir allergique dès la naissance

Du point de vue scientifique, le système immunitaire du nouveau-né est dominé par les lymphocytes Th2 : ces derniers favorisent la production de protéines impliquées dans l’allergie avant de s’orienter vers une activité de lutte contre les infections. Mais pour cela, on observe qu’il est préférable que l’organisme soit invité dès les premiers mois à réagir au contact d’agents infectieux. Aucune étude ne l’a prouvé précisément mais plusieurs enquêtes ont démontré indirectement l’intérêt de ce contact : les enfants en crèche par exemple ont plus d’infections mais moins d’allergies ; les bébés nés par césarienne font plus d’allergies car ils n’ont pas été en contact avec les germes vaginaux ; les prématurés, confinés dans des couveuses stériles, présentent une grande susceptibilité immunitaire…
Saupoudrer le berceau de poussières…
Dans certaines tribus africaines, nous rappelle le médecin aux pieds nus Jean-Pierre Willem, il est de coutume de collecter le maximum de poussières avant la naissance d’un enfant. Dès la naissance, on « saupoudre » alors le berceau de ces poussières pleines de pollens et d’acariens afin que le bébé soit en contact direct avec elles pendant qu’il est encore allaité par sa maman qui, elle est protégée. C’est une façon de rendre l’enfant plus fort, plus résistant en éduquant son système immunitaire.
Cette façon d’agir s’explique bien d’un point de vue scientifique. Elle rejoint l’observation faite dans les pays pauvres où l’hygiène laisse à désirer et où en étant en contact dès le plus jeune âge avec une pléiade d’agents exogènes, on s’immunise naturellement. Les allergies respiratoires sont encore rares dans ces pays.
Tout se joue avant la première année de vie
Le meilleur moyen d’avoir des enfants et plus tard des adultes non allergiques, c’est d’abord de bien se comporter avant, pendant et peu après leur naissance :
  • Accoucher normalement, en évitant si possible une césarienne. C’est de cette façon que le bébé capte par voie aérienne les bonnes bactéries de la flore vaginale de sa maman à partir desquelles il va ensemencer sa propre flore et construire son système immunitaire.
  • Allaiter pendant 6 mois : le lait maternel assure l’immunité au bébé, ce qui n’est pas le cas du lait maternisé. Les protéines natives du lait maternel sont anallergéniques. Ce lait sans équivalent contient des immunoglobulines à raison d’1 à 2 g par litre (et beaucoup plus les premiers jours dans le colostrum), des protéines fournissant des anticorps. Il transmet principalement au bébé des immunoglobulines A sécrétoires, IgA, mais aussi des IgG et IgM qui vont protéger dans un premier temps le bébé des infections et participer dans un second temps au développement des fameuses Th2.
  • Eviter l’abus d’asepsie et ne pas hésiter à confronter petit à petit le nourrisson à un environnement normal, aux poussières, aux pollens… notamment pendant la période-clé de l’allaitement. Evitez de tout nettoyer frénétiquement, de faire briller les sols notamment avec des détergents chimiques violents que bébé ingurgitera forcément en se suçant les doigts.
Allergique aux fleurs… en plastique
Pour certains, le simple fait d’apercevoir un bouquet de fleurs en entrant dans une pièce peut déclencher une crise d’asthme. Même s’il s’agit de fleurs en plastique ! Le tableau clinique est alors superposable en tout point à celui observé lors d’une réaction allergique.
Aussi paradoxaux sont les cas d’allergies qui disparaissent dès que le patient s’éloigne de chez lui, même s’il se trouve toujours en contact avec les mêmes allergènes.
Voilà bien la preuve que l’allergie comporte plus ou moins une dimension psychologique. Si le cerveau perçoit une substance comme potentiellement dangereuse, il ordonne alors au système immunitaire de mobiliser ses défenses, ce qui se traduit par une réaction allergique. C’est le cas face aux pollens mutants, que notre cerveau découvre tout juste…
D’où l’intérêt de certaines méthodes comme la méthode NAET (voir plus loin) pour rétablir l’équilibre cerveau-intestin.
Attention au miel
On l’oublie mais le miel et la gelée royale (connue pour leurs vertus immunomodulantes ) peuvent aussi, paradoxalement, provoquer de violentes réactions chez les personnes les plus sensibles. Ces substances nobles préparées à partir de sécrétions d’hyménoptères, de pollens et de sucre peuvent contenir jusqu’à 10 000 grains de pollens par gramme !
Cinq solutions préventives qui marchent aussi dans l’urgence
Les antiallergiques chimiques présentent, on l’a vu, des inconvénients et n’empêchent pas les allergies de revenir. Voici donc quelques solutions plus naturelles (qui ne vous exonèrent pas d’utiliser abondamment du sérum physiologique en lavements de nez et d’yeux). Ces solutions agissent au niveau des muqueuses respiratoires mais aussi intestinales. Elles ont souvent des effets immédiats chez les personnes qui sont en plein épisode allergique, mais elles sont beaucoup plus efficaces si on les emploie avant même l’apparition des symptômes.
-    La quercétine est très efficace pour réduire les symptômes (démangeaisons, éternuements…). Cet antioxydant a la propriété d’inhiber la production d’histamine et de cytokines. On l’associera avec de la vitamine C et de la bromélaïne pour de meilleurs résultats.
-    Un remède de la pharmacopée chinoise vieux de 4 000 ans peut aussi vous venir en aide. Yu Ping Feng Wan, c’est son nom, est tout indiqué en cas d’allergie, de rhume des foins, d’aversion pour les courants d’air et la poussière.
-    Chez certains, l’huile essentielle d’estragon peut suffire. C’est un ami allergique qui vient de me le rappeler. Il a testé un jour à cette solution simple, et ça marche ! Une goutte de cet antiallergique de terrain et anti-inflammatoire sur un mouchoir en cas de crise suffit parfois.
-    La nigelle est aussi une plante intéressante en saison : ses graines renforcent les défenses naturelles et atténuent les allergies. Entières ou fraîchement moulues, elles s’utilisent comme du cumin ordinaire ou du poivre et sont vendues un peu partout (sous le nom de « black onion seed » parfois). Vous pouvez également assaisonner vos salades avec de l’huile de nigelle alimentaire.
-    Enfin, mention spéciale à l’extrait de papaye fermentée qui dégoupille rapidement les phénomènes inflammatoires et le stress oxydant associé. Je vous conseille particulièrement l’extrait du Japonais Osato, le FPP d’Immun’Age, à prendre à raison de 2 sachets par jour sous la langue, à jeun.

Mettez de l’huile dans vos rouages intestinaux

Mieux vaut intervenir non seulement sur les symptômes mais aussi sur le terrain en favorisant une régulation du système immunitaire. Car comme dit l’excellent Francesco Bottaccioli (1), « le stimulus n’est rien, tout est dans la stimulation immunitaire ».
Pour une bonne stimulation, il faut d’abord calmer ce système immunitaire, puis l’informer et prendre quelques produits naturels de circonstance. Cela s’appelle de la prévention. Et cela passe d’abord par nos intestins où se loge une grande partie de nos défenses, notamment sur les plaques de Peyer.
L’une des meilleures préventions qui soient passe par la consommation d’huile de poisson. La baisse de consommation d’oméga 3 en Occident explique d’ailleurs en partie la moindre imperméabilité des muqueuses. Dans ce domaine, je vous conseille le top du top : l’huile de krill.
Tout en bas de la chaîne alimentaire donc épargné par la pollution (d’autant qu’il ne vit que 18 mois), le krill est un minuscule crustacé qui se nourrit de phytoplanctons. Plusieurs études ont montré que le krill renforce les muqueuses, équilibre les réactions de l’organisme et aide au bon fonctionnement du système immunitaire en renforçant la qualité de ses membranes cellulaires et en contrôlant les excès inflammatoires. Il est aussi riche en antioxydants qui éradiquent les radicaux libres sur les sites d’irritation.
Vous pouvez aussi, en parallèle, consommer de l’huile de Périlla. Les graines de cette plante contiennent une très forte proportion d’oméga 3. L’huile que l’on en tire agrémentera agréablement vos salades tout en favorisant votre immunisation.
En prévention aussi, sachez que les vitamines C et D sont essentielles au bon fonctionnement et à la régulation du système immunitaire. Comme les pro-biotiques. Cela a été démontré dans bien des études.
Des thérapies sur mesure pour les plus curieux
Pour les plus curieux d’entre vous, il existe aussi des méthodes spécifiques pour calmer et réharmoniser le système immunitaire.
C’est par exemple la méthode Gesret, très efficace aussi devant l’asthme : il suffit de quelques séances chez un bon praticien (vous en trouverez ici). Ce n’est pas un hasard si cette approche privilégie l’origine viscérale des allergies et de l’asthme !
Autre exemple : la méthode NAET, une approche originale qui passe par un travail sur les flux énergétiques et qui a été validée cliniquement aux Etats-Unis. Encore un bon moyen de « réinitialiser » son système immunitaire devant les nouveaux risques. Vous voulez en savoir plus ? Je vous renvoie vers cet article détaillé (ici).

Dominique Vialard

"Supertrash"

Alternative Santé, la newsletter du jeudi
Bonjour,
En juin prochain, vous pourrez voir dans une centaine de salles de cinéma le fim "Supertrash". Ce documentaire, réalisé par Martin Esposito, raconte deux ans de la vie de la décharge de Villeneuve Loubet (près de Cagnes sur Mer). Dans cette décharge, on entasse pèle-mèle le contenu des fosses septiques, des flacons de parfums flambants neufs, du foie gras, des médicaments, des hydrocarbures, de l'arsenic et... des centaines de mètres carrés de moquette rouge du Festival de Cannes (moquette changée trois fois par jour pendant le manifestation). C'est passionnant, bien filmé, mais aussi révoltant et vomitif car autour de la décharge la mort et la maladie se répandent inexorablement...
Ce film s'ajoute aux nombreux autres que j'ai déjà visionnés ces derniers mois (sur l'exploitation animale, la pollution, le mépris des peuples et l'appétit féroce des industriels de l'agro-alimentaire ou de la pharmacie). C'était peut-être le film de trop... je suis sorti de la projection abattu et triste. La montagne de déchets de Villeneuve Loubet va continuer à suinter son poison pendant des dizaines d'années... n'est-il pas déjà trop tard pour faire machine arrière ?
Déprimé, je l'étais, mais une des mes amies m'a rappelé la parabole du centième singe. Cette parabole raconte qu'un jour un singe japonais (macaca fuscata) de l'île de Koshima a eu l'idée de laver les patates qu'ils mangeait. Ses congénères l'ont observé puis, peu à peu, se sont mis à l'imiter. Il y en avait de plus en plus, mais ce comportement restait minoritaire. Jusqu'au jour où la population de "singes laveurs de patates" a atteint les 100 individus et d'un seul coup, tout a basculé. Tous les singes de l'île s'y sont mis, et même ceux des îles voisines.
Cette parabole m'a redonné du courage. Bien sûr, les nouveaux comportements que nous défendons n'ont pas encore atteint le grand public, mais nous toucherons bien un jour le centième singe, et, ce jour là, il faut espérer que tout basculera.
J'espère que nous participons, même modestement, à la conversion de ce centième singe. Je suis pressé de le connaître et je vous engage à diffuser largement notre newsletter autour de vous pour que cela aille plus vite encore.

jeudi 21 mars 2013

la 8ème Semaine pour les alternatives aux pesticides du 20 au 30 mars

Selon site de Générations Futures
 Téléchargez le dossier de presse de présentation de la Semaine pour les alternatives aux pesticides 2013: Dossier de presse Semaine pour les alternatives aux pesticides 2013
http://www.generations-futures.fr/2011generations/wp-content/uploads/2013/03/Dossier-de-presse_Semaine-pour-les-alternatives-aux-pesticides-2013.pdf#page=1&zoom=auto,0,748

Des milliers de personnes demandent un printemps sans pesticides

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Dans un contexte de forte actualité sur le dossier agricole, la 8ème
Semaine pour les alternatives aux pesticides se tiendra du 20 au 30
mars dans toute la France et dans 15 pays d’Europe et d’Afrique.

LE CONTEXTE
 - La question des pesticides et des alternatives reste un
sujet sanitaire, agricole et environnemental central qui continue de
mobiliser les Français. Et pour cause, la France reste le 1er pays
européen utilisateur en quantité de pesticides (le 3ème au monde) et
le 19ème pays européen pour ses surfaces cultivées en bio.

L’année 2013 est une année cruciale pour le dossier agricole et pesticides :

   * Réforme de la Politique Agricole Commune
   * La Commission européenne doit donner, d’ici fin 2013, une
définition des perturbateurs endocriniens  à interdire (ce qui
concerne de nombreux pesticides)

L’EVENEMENT 
– La Semaine pour les alternatives aux Pesticides est une
opération nationale et internationale annuelle ouverte à tous visant à
promouvoir les alternatives aux pesticides. Pendant les 10 premiers
jours du printemps, période de reprise des épandages de pesticides, le
public est invité à mieux s’informer sur les enjeux tant sanitaires
qu’environnementaux des pesticides et sur les alternatives au travers
de centaines de manifestations : conférences-débats, ateliers,
animations, visites de sites, marches symboliques, projections de
films,  repas bio, fermes ouvertes, stands, expositions, spectacles…

Cette année, 700 évènements sont déjà programmés pour la plupart en
France (dans 83 départements), et dans 15 autres pays d’Europe et
d’Afrique.

QUELQUES TEMPS FORTS

   *  Lancement de la campagne « Alerte aux pesticides !» en
direction des Ministres de l’Agriculture et de la Santé pour une
réduction drastique des usages de pesticides et la protection des
victimes de l’industrie chimique.
   * Samedi 23 mars: les Français seront invités à faire fleurir les
zones sans pesticides
partout où elles se trouvent à l’aide de
panneaux, drapeaux, autocollants et badges : champs des agriculteurs,
potagers des jardiniers, espaces verts des collectivités, magasins…
   * 27 mars : lancement d’un club d’élus (députés, sénateurs,
maires…) engagés pour les alternatives aux pesticides, lors d’un
petit-déjeuner bio à l’Assemblée Nationale

jeudi 14 mars 2013

Recette bio : ketchup bio de betterave



  • Recette bio

  • Recette sans gluten

  • Recette sans lait

Recette bio : ketchup bio de betterave
Temps de préparation : 10min
Temps de cuisson : 10 min

Ingrédients bio

  • 2 betteraves cuites
  • 1 oignon rouge
  • 2 gousses d’ail
  • 1 cuillère à café de piments doux
  • 1 cuillère à soupe de sucre de canne blond
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • sel/poivre
  1. Épluchez l’oignon, hachez-le. Épluchez les gousses d’ail et hachez les aussi.
  2. Coupez les betteraves en dés.
  3. Mettez l’huile d’olive dans une sauteuse. Faites revenir les oignons et l’ail haché dans l’huile quelques minutes.
  4. Ajoutez le piment doux, remuez.
  5. Ajoutez les dés de betteraves et mélangez. Laissez cuir 2 minutes et mixez le tout.
  6. Ajoutez le sucre, le sel le poivre mettez de nouveau 1 minutes sur feu doux.
  7. Transférez dans le récipient de service, laissez refroidir et c’est prêt !

Le conseil de Karen sur la recette bio

Et oui parfois pas le choix il faut faire plaisir aussi aux enfants et quand ce n’est plus la saison des tomates on peut tout à fait proposer un ketchup amusant et coloré. Il se garde une bonne semaine au réfrigérateur. Vous pouvez aussi en faire des petits bocaux que vous stériliserez si vous avec une grosse consommation. ;)



Recette salade de racines : betteraves crues et navets crus


  • Recette végétarienne

  • Recette sans gluten

  • Recette sans lait

Salade de racines : Betteraves et navets crus
Pour 2 personnes
Temps de préparation : 10min

Ingrédients bio

  • 1 navet cru
  • 1 betterave crue
  • 1 échalote
  • 1 poignée de salade verte
  • 4 pincées de graines de lin
  • 1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique
  • 1 cuillère à café de moutarde
  • 3 cuillères à soupe d’huile de colza
  • Sel – poivre
  1. Tapissez le fond de 2 bols de salade verte coupée en petits morceaux.
  2. Épluchez le navet et la betterave. Râpez-les et mélangez-les.
  3. Disposez le mélange sur le tapis de salade.
  4. Épluchez et coupez l’échalote en morceaux, disposez autour du mélange betterave/navet.
  5. Faites une vinaigrette avec le sel, le poivre, le vinaigre, la moutarde et l’huile de colza. Versez la vinaigrette sur le dôme de betterave/navet.
  6. Saupoudrez avec les graines de lin et servez !

Le conseil de Karen sur la recette bio

Le navet peut se manger cru et n’a pas un goût aussi fort que cuit. Parfois les gens qui ne le supportent pas cuit ne se rendre pas compte qu’il est présent dans cette salade.

Recette bio : mâche aux cubes de betterave à l’agar agar


  • Recette végétalienne

  • Recette sans gluten

  • Recette bio

Recette bio : mâche aux cubes de betterave à l’agar agar
Pour 4 personnes
Temps de préparation : 10min
Temps de cuisson : 5 min

Ingrédients bio

  • 4 betteraves crues
  • 4g d’agar agar
  • 4 cuillères à soupe de graines de sésame
  • 1 cuillère à soupe de tartare d’algues
  • 5 cuillères à soupe de crème de soja
  • 4 petites poignées de mâche
  • Sel/poivre
  1. Lavez la mâche et essorez-la. Coupez le bout de la tige avec les racines.
  2. Passez la betterave à la centrifugeuse ou à l’extracteur de jus. Vous obtenez environ 1/2 litre de jus de betteraves.
  3. Mettez le jus dans une casserole avec l’agar agar. Faites chauffer en remuant et porter à ébullition pendant 30 secondes.
  4. Hors du feu ajoutez la crème de soja, le tartare d’algues, les graines de sésame, le sel le poivre et bien remuez.
  5. Munissez-vous de bacs à glaçons que vous passez sous l’eau sans les essuyer. Égouttez-les légèrement et versez votre préparation.
  6. Laissez refroidir et mettez au frigo au moins 4 heures avant de les démouler.
  7. Coupez-les en tranche et les servir sur la mâche avec une bonne vinaigrette à l’huile de noix.

Le conseil de Karen sur la recette bio

Pour faire une vinaigrette à l’huile de noix : ½ cuillère à café de sel gris, 2 cuillères à soupe de vinaigre balsamique, une petite cuillère de moutarde, 3 cuillères à soupe d’huile de noix et une cuillère à soupe d’eau. Bien mélanger c’est prêt.

certificat de conformite David TRUNKENWALD


24/09/2011


29/09/2011


mardi 12 mars 2013

Recette Poularde à la sauce suprême


Recette proposée par Valérie Barbillon
Pour 8 personnes :
  • Préparation : 45 mn
  • Cuisson : 180 mn
  • Repos : 0 mn
  • Temps total : 225 mn

Préparation Poularde à la sauce suprême

1Eplucher et laver tous les légumes.

Dans une grande cocotte, mettre : de l'eau à mi-hauteur, le cube de bouillon de volaille, la poularde, les légumes nettoyer ainsi que l'oignon avec les clou de giroffle, le sel, le poivre et les herbes de provence.

Laisser cuire la poularde, sans le couvercle, pendant 45 minutes.

2Allumer le four, thermostat 175°C.

Au bout de 45 minutes de cuisson, sortir la volaille de la cocotte et poser là sur un plat allant au four. Faire dorer, pendant 15 minutes la poularde de chaque côté.
Profitez en pour sortir les légumes afin qu'ils ne perdent pas toutes les vitamines.

3Au bout de 30 minutes, remettre la poularde dans le bouillon pendant encore 30 minutes. Puis reposer la poularde dans le four et faire dorer pendant 30 minutes des deux côtés.

4Pendant ce temps, préparez la sauce suprême : faites une béchamel avec le bouillon de votre poularde et ajouter : 1 dl de crème, 1 jaune d'oeuf et 125 g de champignons frais. Laisser mijoter pendant 30 minutes.

Cela fait 165 minutes que la poularde cuit, en alternance dans le bouillon et dans le four.

Sortir du four, la poularde bien dorer et la replacer dans la cocotte, ainsi que les légumes pour réchauffer le tout, pendant 15 minutes environ.

Pour finir... Je vous recommande ce plat avec un riz long blanc.

une AMAP chez nos voisins...


amap de Vigneulles





David change de pelle...

article de l est républicain du 02/03/2013





samedi 9 mars 2013

comment cultiver des carottes ?

Conseils de culture

Carotte : pour rosir de plaisir
  • Où ?
Les carottes préfèrent le plein soleil mais acceptent un peu d’ombre. Un sol profondément ameubli, riche en humus leur est nécessaire, telle une terre enrichie de fumier, bien décomposé la saison précédente. En revanche, évitez le fumier frais qui les ferait pourrir. Elles poussent particulièrement bien dans les sols sableux.
  • Quand ?
Semez début mars sous abri. Éclaircir quand les plants ont 2 à 3 feuilles, en laissant 5 cm environ entre les plants. Pour avoir des carottes toute l’année, les semis auront lieu tous les mois, avec des variétés adaptées à la saison.
  • Comment ?
La terre doit préalablement être bien affinée et nivelée. Mélangez les graines à du sable, ou mieux à du marc de café sec qui facilite aussi un semis clair et régulier. Espacez les rangs de 20 à 30 cm. Arrosez peu et régulièrement les deux premiers mois suivant le semis. Ensuite, des arrosages réguliers seront nécessaires en cas de sècheresse, cependant un excès d’eau peut faire fissurer les racines. Ne pas ressemer de carottes au même endroit avant 3 ou 4 ans. Pour éviter les dégâts de la mouche, dont le ver creuse des galeries dans la racine, protégez les semis avec un voile lors des périodes de vol de la mouche. La première génération vole de fin avril à juillet, la seconde, beaucoup plus agressive, à partir d’août.
Prévention : pour éloigner les mouches

Les mouches sont attirées par l’odeur des carottes. Pour la masquer, utilisez du marc de café ou éparpillez des graines de coriandre au moment d’un éclaircissage ou des plantes odorantes, telle la tanaisie séchée et réduite en miettes. Autre moyen de prévention : arroser 2 à 3 fois vos rangs avec une décoction d’ail ou de tanaisie.
Le tour de main de l’herboriste

Carotte : pour rosir de plaisir



Antidiarrhéique, hypoglycémiante, tonifiante…

    Carotte : pour rosir de plaisir
  • Sa grande richesse en caroténoïdes (bêtacarotène, lutéine et zéaxanthine) aux propriétés antioxydantes, fait de cette racine un aliment intéressant : 100 g de carottes couvrent environ la moitié de notre besoin quotidien en vitamine A, utile pour la vision, pour le système immunitaire, les os, la santé de la peau et des diverses muqueuses. Notre organisme absorbe bien les caroténoïdes (que notre corps transforme en vitamine A) sous réserve d’y ajouter un peu de matière grasse (quelques gouttes d’huile).
  • Crue, la carotte, de par sa richesse en fibres, facilite un bon transit intestinal, alors que cuite elle est utile pour lutter contre la diarrhée.
  • Ses semences sont carminatives, diurétiques et galactogènes. 

  • Boisson de santé :

  • Environ 150 g de carotte, 1/2 c. à café de curcuma, quelques tours de moulin de poivre noir, 1 c. à soupe de miso, 1 demi-c. à café d’huile d’olive vierge, de lin ou de sésame, de première pression à froid.
  • Brossez soigneusement la carotte bio sous un filet d’eau claire.
  • Versez tous les ingrédients dans un blender avec un demi-verre d’eau, et broyez.
  • Consommez aussitôt cette boisson, parfaite en hiver pour booster vos défenses contre le froid, l’humidité et la grisaille occasionnant divers maux hivernaux ! À titre préventif, consommez une fois par jour avant votre déjeuner ou dîner, voire en guise de goûter !

Fumeurs, attention : le carotène augmente le risque de cancer du poumon, donc si vous fumez, cette préparation n’est pas pour vous !

Sirop contre la toux

  • Deux carottes bio, 10 c. à soupe de sucre roux
  • Coupez les carottes en fines rondelles dans une assiette sans les éplucher.
  • Recouvrez de sucre et couvrir.
  • Laissez reposer toute la nuit.
  • Vous récupérerez le lendemain un sirop que vous boirez dans la journée.

mardi 5 mars 2013

TAJINE DE POULET AU CITRON ET A LA SAUGE


Pour 4 personnes
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Brosser un citron BIO sous l'eau, en prélever le zeste et le jus. Réserver.
Glisser 4 feuilles de sauge sous la peau d'un poulet entier (ou des cuisses), et 4 autres dans la cavité du poulet.
Chauffer une à deux cuillères à soupe d'huile d'olive dans une cocotte et faire revenir le poulet 5 à 10 minutes à feu doux. Répartir 8 gousses d'ail autour, le zeste de citron, une pincée de cannelle moulue. Couvrir et laisser cuire 50 minutes environ (temps à ajuster s'il s'agit de découpes de volaille).
Afin de réaliser la sauce, sortir le poulet de la cocotte, augmenter le feu et verser 250 ml de bouillon de volaille, racler pour bien décoller les sucs, et écraser les gousses d'ail. Rectifier l'assaisonnement au besoin, et y ajouter du jus de citron à votre convenance.
Un délice!
Céline